1992: une maitrise en arts visuels

À l’occasion du 50e anniversaire de l’école d’art, nous vous proposons une suite de capsules historiques. Évocations des différents lieux de notre école, de moments-clés, d’individus marquants et d’événements importants.

Dans ce voyage au fil du temps, il s’agit de faire acte de mémoire et de relever plusieurs enjeux si actuels encore aujourd’hui. Revoir les acquis, mais aussi rêver notre avenir.

Dès les premières réunions du comité de passage de l’École des beaux-arts à l’École des arts visuels, on évoque l’importance d’un diplôme de 2e cycle en arts visuels. Pourtant ce n’est qu’en 1983 que s’amorce le processus formel d’exploration et d’élaboration. Michel Parent sera nommé président du comité d’exploration dont les procès-verbaux témoignent d’un travail colossal. En 1985, on forme officiellement un comité d’élaboration dont Nicole Jolicœur assumera la présidence. Près de dix ans seront donc nécessaires à la mise en place d’une maîtrise en arts visuels, incluant les secteurs arts plastiques et communication graphique. La maitrise en arts visuels est en effet instaurée en 1992. En 1982, parallèlement à l’élaboration de ce diplôme d’études supérieures, la Faculté des arts et l’École des arts visuels collaborent à la rédaction de premiers plans triennaux. Cela constitue pour l’école une première tentative de réflexion globale sur ses objectifs, ses programmes d’activités et ses orientations. S’amorce alors une grande réflexion sur la reconnaissance de la création comme activité de recherche au sein de l’institution universitaire. Il faudra cependant attendre le milieu des années ’90 pour que se développe le concept de recherche-création

Recherche: Lisanne Nadeau