Les étudiants de l’École des arts visuels et le développement du milieu de l’art à Québec

À l’occasion du 50e anniversaire de l’école d’art, nous vous proposons une suite de capsules historiques. Évocations des différents lieux de notre école, de moments-clés, d’individus marquants et d’événements importants.

Dans ce voyage au fil du temps, il s’agit de faire acte de mémoire et de relever plusieurs enjeux si actuels encore aujourd’hui. Revoir les acquis, mais aussi rêver notre avenir.

Le milieu des arts visuels s’est développé au cours des années ’70 avec la fondation des premiers centres d’artistes à Québec. En 1972, Marc Dugas, professeur à l’École des arts visuels, fonde les Ateliers de réalisations graphiques, un centre de production en estampe qui deviendra Engramme. Puis, en 1974, des étudiant.e.s de l’école fondent la Comme Galerie afin de pouvoir diffuser leurs œuvres en dehors du campus, rue St-Jean.

Puis, en 1978, un groupe d’anciens étudiants autour de Fabienne Bilodeau fondent un centre de production photographique, la première Chambre blanche. Bientôt, La Chambre blanche devient un centre autogéré de diffusion réunissant les forces vives en arts visuels dans une approche multidisciplinaire. Tout un groupe d’artistes issus de l’École des arts visuels, dont Raymonde April, Serge Murphy, Christiane Beaudet, Fabienne Bilodeau et Michèle Waquant, pour ne nommer que ceux-là, vont alors donner le coup d’envoi d’un vaste mouvement de création, de recherche et d’exploration en art actuel à Québec.

Plusieurs autres artistes issus de l’École se joindront à eux (Lise Bégin, Helga Schlitter, Louise Viger, Danielle Roy, Monique Mongeau…).

Photo : De gauche à droite : Serge Murphy, Pierre Gosselin, Ana Usheff (de dos) lors du premier vernissage de la Comme galerie en 1974. À l’arrière, une œuvre de Odette Ducasse qui jouera un rôle important dans la 2e phase de cette initiative étudiante. Merci à Raymonde April de nous autoriser à publier cette image. Crédits : Raymonde April

Recherche: Lisanne Nadeau

Nous remercions la Direction des archives de l’Université Laval, plus spécifiquement Audrey Gaulin, pour l’aide à la recherche.