Pastille Cahier #3

Vernissage: le 28 avril à 17h, précédé d’une rencontre avec l’artiste dès 16h

… une certaine nostalgie, le sentiment de redécouvrir des choses très primitives, d’avoir encore 16 ans dans un monde qui est mort, comme si après la fin du monde, les plus jeunes survivants se mettaient à faire de l’art avec un peu tout ce qu’ils pouvaient trouver. Un petit côté science-fiction, la mémoire travaille, le hasard. (Jean-Philippe Harvey)

Le travail pictural de Jean-Philippe Harvey se réclame de l’insolence de l’adolescence, du vandalisme et du rap : accumulation, surcharge, graffiti, taches, traits, tracés, impressions… peinture en spray, objets, symboles griffonnés, logos, photographies.. sur la toile brute ou non… et puis des résidus d’atelier. Une incohérence assumée. Ces éléments deviennent pour l’artiste un langage qui lui permet d’exposer le chaos. Un chaos généré par l’expression exacerbée, sous sa forme la plus brute. Un questionnement sur l’identité qui selon lui s’impose, dans un contexte où les barrières conscientes n’ont plus de poids.

Jean-Philippe Harvey a complété un Baccalauréat en arts visuels à l’École des arts visuels de l’Université Laval en 2009. Au cours de ces études, son travail sera remarqué à l’occasion de l’exposition annuelle Banc d’essai. En 2009, il participe à l’exposition annuelle Peinture fraiche… à la Galerie Art Mûr. Lors de l’exposition des finissants en 2010, il expose une suite d’œuvres picturales marquée par la noirceur et la rencontre décapante de l’enfance, du grotesque et de l’érotisme. Il écrit alors : « J’ai souvent rêvé d’une bagarre entre Philip Guston et Ad Reinhardt. […] C’est Gucci Mane vs Robert Smith, Lil’ Wayne vs Ian Curtis, Edouard Manet vs Kasimir Malevitch […]. » Jean-Philippe Harvey participe en 2010 à l’événement Pan Peinture 3 à Québec. Au printemps 2011, il participe à Compossibilités à la Galerie Laroche/Joncas qui le représente. Ce qui l’inspire : le basketball, le rap et marcher dans la rue, Philip K Dick, Chris Wool. Après quelques stations nomades, il vit et travaille actuellement à Québec.

L’artiste tient à remercier Lisanne Nadeau, Le LITIN, Première Ovation, Océane Stanislas, sa famille et Olivier Hébert.

La Galerie des arts visuels tient à remercier Noémie Darisse, Olivier Hébert et Jacques Samson pour leur aide au montage de cette exposition. Nos remerciements également à David Naylor, membre du comité de la galerie, pour son soutien précieux.

logos

Dossier de presse

Entrevue avec CHYZ