7 novembre 2024
ULaval nouvelles | Le dernier legs de Paryse Martin à l'art public
18 mai 2017
Article paru dans le Fil le 18 mai 2017 par Renée Larochelle
Vidéos, peintures, sculptures, photographies, installations, performances et oeuvres sonores: cette année encore, l’exposition des finissants du baccalauréat en arts visuels et médiatiques étonne par sa diversité et son originalité. On peut y admirer le travail d’une vingtaine de jeunes artistes qui se donnent corps et âme à leur passion: l’art. Le Fil a interviewé quelques-uns de ces finissants qui exposent sur le thème «Entre-temps, les choses se pensent» jusqu’au 28 mai. Un constat majeur: sans exception, l’acte de créer fait partie intégrante de la vie de ces artistes à l’imagination fertile. Dès lors, on ne peut plus parler d’artistes en herbe, selon la formule consacrée, mais plutôt d’artistes bien implantés dans le terreau de la créativité et qui ne demandent qu’à faire grandir leurs poussées créatives afin d’accoucher d’oeuvres à la mesure de leurs ambitions artistiques.
«Pour moi, cela coulait de source que je ferais des études en art», explique Jasmine Guay, dont la pratique se concentre sur des objets faits main et les «erreurs» de conception qu’ils entraînent. En mettant ces objets en relation, on les fait dialoguer entre eux et ils nous racontent une histoire, dit l’artiste. Fasciné par le temps qui s’écoule sans que l’on puisse en arrêter la course, Jérôme Trudelle s’intéresse, pour sa part, à la désintégration et à l’immatérialité. Ses sculptures évoquant des corps qui éclatent dans l’espace sont à cet égard spectaculaires. De son côté, Alphiya Joncas considère la notion de territoire et de lieu comme le moteur de sa création artistique. Construire et déconstruire le lieu géographique, faire une vidéo en partant d’une sculpture, opposer divers matériaux comme le bois, le métal et le plâtre dans une même oeuvre: rien n’arrête la jeune femme qui souligne que le fait d’avoir grandi aux Îles-de-la-Madeleine n’est sûrement pas étranger à son attrait pour le territoire identitaire et l’espace.
Pour sa part, Marie-Chantal Poirier propose une rencontre entre l’objet d’art et l’objet utilitaire. Elle a créé une mise en scène avec des meubles qui s’inspire de la femme et de l’insecte. Est-ce qu’un objet peut avoir une destination double, soit être œuvre d’art et objet utilitaire? Cette question a amené l’artiste à créer des sculptures qu’il est possible de lire sur plusieurs plans. Enfin, Camille Dionne a choisi de raconter l’histoire de sa vie sur les murs de l’espace qui lui a été alloué aux fins de l’exposition. Elle y met en perspective ses rêves, ses angoisses et ses espoirs. «J’adore le dessin, la photo et la peinture et je voulais faire quelque chose qui touche à tout ce que j’avais étudié au cours du baccalauréat», dit Camille Dionne. […]
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