Exposition d’Éloïse Plamondon-Pagé «Ce qu’il reste des vagues: la naissance d’une Île»

L’OEil de Poisson

L’OEil de Poisson est impatient d’enfin rouvrir les portes de ses galeries avec une exposition d’Éloïse Plamondon-Pagé. Le public est convié à découvrir les œuvres monumentales composant «Ce qu’il reste des vagues: la naissance d’une Île» lors de la soirée de vernissage festive qui se tiendra le 29 octobre prochain à compter de 18h.

Au printemps 2019, Éloïse Plamondon-Pagé séjourne en Islande aux abords du cercle polaire, dans un petit village de pêcheurs isolé où elle expérimente pour la première fois le phénomène naturel du soleil de minuit. Elle erre, nuit après nuit, sur les falaises côtières surplombant l’océan pour documenter ces ciels affolés de lumières et leurs réflexions sur la surface de l’eau agitée, là où le ciel et la mer se rencontrent. Éblouie par la beauté vierge de la nature, elle cadre des fragments de ce monde qu’elle filme sans jamais intervenir.

Depuis cette expérience transcendante, l’artiste saisit, partout où elle va, la rencontre des cieux avec les eaux des océans, des mers, des fleuves et des rivières qu’elle navigue. Elle a accumulé à ce jour plus de mille vidéos contemplatives qui, présentées en boucle, réconcilient ces fragments d’éternité en un tout, en une seule vision absolue de ces paysages naturels.

Pour cette exposition spéciale marquant la réouverture des locaux de l’OEil de Poisson, Éloïse Plamondon-Pagé présente deux fresques monumentales composées de ces images pêchées lors de ses pèlerinages côtiers. Dans un geste poétique, l’artiste multidisciplinaire basée à Québec jette un regard introspectif sur son parcours des dernières années et propose au public de se laisser submerger par sa vision du monde.

Un vernissage festif | 29 octobre dès 18h
Pour célébrer la réouverture tant attendue des locaux du centre Méduse après deux ans d’inactivité, les organismes qui y résident organisent une soirée festive ouverte à tous. Les espaces d’exposition seront prétextes aux rencontres et aux discussions jusqu’à tard dans la nuit. Dans le respect des règles sanitaires, les publics pourront prendre un verre dans les galeries et profiter des espaces fraîchement rénovés.

Éloïse Plamondon-Pagé se consacre à une pratique multidisciplinaire en arts visuels. Basée à Québec, elle a poursuivi ses recherches dans le contexte de plusieurs résidences de création au Québec, au Canada, en Allemagne, en France, en Italie, au Portugal, au Japon, en Chine et en Islande, où elle a également exposé son travail dans le cadre d’expositions individuelles et collectives, et de biennales internationales. À travers son parcours nomade, elle se questionne sur sa propre démarche expérientielle et s’intéresse à la dynamique entre «l’Ailleurs» et le «local» comme potentiels de création: c’est en se frottant au monde qu’elle définit les enjeux d’une création contextuelle. Éloïse a été finaliste pour le prix Videre –Relève en arts visuels en 2018 pour son exposition L’Air du temps présentée à Engramme. Elle est récipiendaire de plusieurs prix et bourses, dont une bourse de recherche du FRQSC pour son projet de maîtrise en arts visuels à l’Université Laval, de même qu’une bourse d’excellence de l’Association des femmes diplômées des universités du Québec.

L’OEil de Poisson est un centre d’artistes autogéré qui a pour mission de soutenir la recherche et la création multidisciplinaires expérimentales en art actuel. En plus de ses deux galeries d’exposition, L’OEil possède et coordonne des ateliers de bois et de métal spécifiquement réservés aux artistes et artisans œuvrant en culture.

Éloïse Plamondon-Pagé, extrait de «Ce qu’il reste des vagues: la naissance d’une Île», 2021

Éloïse Plamondon-Pagé, extrait de «Ce qu’il reste des vagues: la naissance d’une Île», 2021