Pastille Cahier #6

Vernissage: jeudi 16 janvier à 17h

Du 16 janvier au 9 février 2014
Anne-Marie Amyot, Christophe Barbeau, Vincent Fournier et Marc-André Jésus
Banc d’essai 9e édition

La Galerie des arts visuels présente l’exposition Banc d’essai regroupant les œuvres récentes de jeunes artistes en cours de formation à l’École des arts visuels et médiatiques. Pour cette 9e édition, quatre d’entre eux ont été sélectionnés par jury, il s’agit de: Anne-Marie Amyot, Christophe Barbeau, Vincent Fournier et Marc-André Jésus.

Anne-Marie Amyot nous propose un travail photographique découlant d’un séjour en Ukraine en 2012. Le voyage et le dépaysement donnent lieu à une fascination et une disponibilité du regard sur le paysage et les choses. Dans des contextes le plus souvent domestiques et banals, se révèle alors un riche éventail de couleurs et de textures, des architectures et des objets aux fonctions étranges figés dans le temps. Notons qu’elle participait à l’exposition Asymétrie à la Galerie Tzara en 2012.

Christophe Barbeau présente un travail conceptuel où les objets les plus simples sont abordés comme autant de prétextes aux jeux de la représentation et de la signifiance: objet devenant étonnement image, jeux de mots, signes retournés. En 2014, il sera en résidence de création à Nice dans le cadre d’un échange entre l’École des arts visuels et la Villa Arson. Il a participé à diverses soirées de performance à la Galerie des arts visuels, chez Avatar et au Lieu à Québec.

Vincent Fournier démontre quant à lui un grand talent de coloriste. Ses collages et tableaux sur bois fascinent par leur éclat tout autant que par leur simplicité. Ces petites abstractions apparemment naïves sont en fait marquées d’un savoir-faire indéniable, d’une sobriété dans le format, qui contraste avec leur audace formelle. Vincent Fournier recevait à la fin de ses études collégiales, en 2012, un prix soulignant la qualité de sa recherche.

Marc-André Jésus poursuit une production consacrée à l’exploration du portrait photographique. Ses images grands formats aux plans rapprochés introduisent un trouble: l’image d’un garçon à la fois angélique et glauque, celle d’une femme dont on ne saurait nommer la beauté, ailleurs, la confusion des genres. Marc-André Tardif participait à l’exposition collective Face-à-Face, pli selon pli au centre Vu en 2013.

Dossier de presse

Entrevue audio CKRL