La Presse | Paryse Martin : vingt mille lieues sous la surface

Chaque dessin de Paryse Martin est comme une porte sur le Pays des merveilles. Sitôt que notre regard s’y attarde, on est plongé au coeur d’un combat d’escrime masqué ou d’une expérience sous-marine surréaliste, au milieu des animaux et des scaphandriers en pyjama.

La fantaisie de Paryse Martin n’a toutefois rien de candide. Elle est mordante, inquiétante, ludique, lucide et un brin absurde (d’où l’allusion à Lewis Caroll). «Ce sont de drôles de constructions, de petites étrangetés. Il y a toujours du drame et de l’humour», souligne l’artiste.

Les protagonistes et les éléments du décor sont reliés entre eux par des tuyaux, des filets d’encre, des traits de crayons, créant des histoires abracadabrantes. «Les éléments sont mis en lien pour créer une énigme, une histoire. On a chacun nos réponses», indique Paryse Martin, qui se garde bien de livrer les siennes en termes trop définitifs.

Lire l’article complet : Paryse Martin : vingt mille lieues sous la surface

L’univers de Paryse Martin est aussi fantasmagorique et rigoureux qu’un roman de Jules Verne. Le Soleil, Patrice Laroche