11 décembre 2024
6 mars 2020
Article paru dans le Soleil le 1er mars 2020 par Josianne Desloges
Fanny H-Levy s’est approprié l’espace d’exposition de Regart en faisant d’innombrables allers-retours sur une piste de papier, patins à roulettes aux pieds et crayons aux poings.
Avec ses passages, les papiers se sont noircis. «C’était à la fois une manière de marquer le lieu, parce que quand on se rapproche des silhouettes, on se rend compte que toutes les aspérités du sol se sont imprimées sur le papier», indique l’artiste. Une vidéo montre l’action et la station d’arrivée et de départ ont été laissées sur les murs de la galerie, traçant une ligne imaginaire, où on imagine facilement l’éreintant et hypnotisant manège — qui évoque un peu la langueur et la fatigue qui s’installe au fil des traversées quotidiennes sur le fleuve, entre Québec et Lévis.
Le soir, par la fenêtre qui donne sur la rue, les promeneurs peuvent apercevoir une silhouette qui dessine, grâce à une seconde vidéo, Comme ton ombre.
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