Du 2 au 28 février 2021
Isabelle Lapierre
Le couloir des périsprits

projet in situ
mur fenestré de la galerie
attenant au 255, boulevard Charest est

Les restrictions, qui ont limité l’accès à nos espaces de diffusion au cours des derniers mois, nous ont incité à explorer plus avant la mise en visibilité des œuvres, que ce soit en ligne ou dans l’espace public. Dans ce contexte, la Galerie des arts visuels présentait en décembre dernier un tout premier projet in situ conçu pour son espace fenestré donnant sur la rue. Pour ce deuxième projet, nous avons invité Isabelle Lapierre, étudiante à la maîtrise à l’École d’art, à investir cet espace singulier.

L’artiste nous propose un véritable paysage inventé composé de diverses interventions sculpturales et picturales. Elle met ainsi en scène une suite d’éléments composés de matériaux pauvres, le plus souvent des fragments trouvés ou des matériaux naturels inertes (bois mort, pierres, …). Ils subiront certaines altérations par différents procédés d’assemblage ou l’ajout de matière picturale.

« Multipliant les médiums et les procédés, je tente d’amenuiser les écarts en créant des ponts entre le monde de l’image et l’univers tangible et en façonnant de petits écosystèmes dans lesquels cohabitent des antipodes (le civilisé et l’inapprivoisé, l’inutilisé et l’usagé, le lumineux et l’obscur, le mystique et le rationnel, etc.). Pour réussir ces rapprochements, je procède à des interventions plastiques évoquant la magie et le surnaturel. Cela me permet d’investir la frontière imprécise séparant notre imaginaire et la réalité et d’explorer le rôle et la place de la représentation.» – (Isabelle Lapierre)

L’approche multidisciplinaire de Isabelle Lapierre fait se côtoyer le dessin, la peinture, la sculpture, l’installation, la vidéo et la performance. Après des études au baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’École d’art (2007), elle se joint en 2008 au collectif Les Fermières Obsédées, avec lequel elle présente des performances au Canada et en Serbie. De plusieurs résidences d’artiste et expositions solos signalons : Devenir quelqu’un de bien (Maison de la culture Pointe-aux-Trembles, Montréal, 2010) Crasher au ciel (L’Écart, Rouyn-Noranda, 2012) et Ouvrir le feu (Art Sutton, Sutton, 2019). Le travail vidéographique de Isabelle Lapierre sera diffusé dans différents événements et festivals dont Traverse Vidéo (France), les Rendez-vous du cinéma québécois (Montréal) et Montréal Underground Film Festival (Montréal). En 2015, elle fonde, avec Marie-Hélène Blay et Annie Baillargeon, le collectif pluridisciplinaire et écoféministe B.L.U.S.H. Isabelle Lapierre poursuit actuellement ses études à la maitrise en arts visuels, à l’École d’art de l’Université Laval.

À propos de l’artiste

Exposition virtuelle du 20 novembre au 6 décembre 2020
2020.foireartactuel.ca

[VIDÉO] Le collectif B.L.U.S.H. offre une performance artistique d’une grande intensité, l’occasion de réaliser un voyage dans le temps et une immersion dans un univers tribal où le rituel rappelle l’importance de l’art.
www.lafabriqueculturelle.tv

Dossier de presse